L'hémodialyse en unité de dialyse
Cette technique consiste à épurer le sang à travers une membrane artificielle (dialyseur) grâce à un générateur d’hémodialyse.
Elle nécessite d’avoir un abord au sang par l’intermédiaire d’une fistule artério-veineuse ou d’un cathéter placé dans une veine centrale.
L’eau composant à 95 % le dialysat, elle nécessite l’installation d’un traitement d’eau pour garantir une qualité d’eau purifiée conformes aux normes en vigueur.
L’hémodialyse est la seule technique de dialyse pratiquée en centre ou unité de dialyse.
Chaque patient dispose d’un générateur de dialyse pendant sa séance et est assisté par un(e) infirmier(e), du branchement au débranchement.
Les séances d’hémodialyse sont réalisées en général 3 fois par semaine et durent entre 4 et 5 heures. La durée et la fréquence des séances sont adaptées à chaque patient.
En centre d'hémodialyse, l'état de santé des patients nécessite la présence permanente d'un médecin néphrologue.
En unité d'hémodialyse, le médecin n'est pas présent en permanence mais il effectue régulièrement des visites dans les unités pour assurer le suivi médical de chaque patient. Une permanence téléphonique permet de joindre l’équipe médicale pendant toute la durée des séances de dialyse.
Le médecin reçoit également le patient en consultation dans l'unité ou en centre hospitalier.
En cas d'urgence, le patient est pris en charge par le centre hospitalier partenaire.
Selon le niveau d'autonomie du patient, il peut être pris en charge en unité de dialyse médicalisée (UDM) ou en unité d'autodialyse (UAD).
En Unité d'Autodialyse :
En Unité de Dialyse Médicalisée :
Vie quotidienne et hémodialyse :
L’hémodialyse est généralement compatible avec une activité professionnelle et le patient peut, en accord avec le néphrologue et en fonction des places disponibles dans l’unité, adapter les horaires de la dialyse à ses activités.
Avec une fistule, grand nombre d’activités sportives sont possibles à condition de ne pas entrainer de fatigue excessive et de nuire à l'abord vasculaire.
La présence d’un cathéter est, quant à elle, plus restrictive.
L'avis préalable du médecin néphrologue est nécessaire.